vendredi 12 octobre 2012

Dégâts de gibiers : la Ministre doit changer son fusil d’épaule

Depuis plusieurs mois, les dégâts provoqués par les sangliers sur les exploitations agricoles s’intensifient. La majorité des territoires français ainsi qu’un grand nombre de cultures (céréales, maïs, maraîchage, vignes, prairies…) sont touchés par ce fléau. C’est aussi la question sanitaire qui est posée puisque cet animal, dont le nombre ne cesse d’augmenter, peut être porteur de maladies transmissibles aux troupeaux.

L’accord que la profession agricole a négocié avec les représentants des chasseurs a notamment conclu à la mise en oeuvre urgente de mesures de réduction des populations de sangliers, en particulier dans les zones définies comme points noirs. 

La prise de conscience de la situation par les chasseurs est réelle et importante. Il faut maintenant passer aux actes et aboutir à des résultats. L’indemnisation des dommages agricoles ne peut constituer l’unique réponse à la surpopulation de sangliers. Il devient urgent de solutionner le problème à la source. C’est la raison pour laquelle, le réseau FNSEA / JA lance aujourd’hui un appel à la Ministre de l’Ecologie et aux Préfets pour que tous les moyens soient mis en oeuvre afin de réduire le nombre de sangliers sur nos territoires. Le plan de maîtrise du sanglier transmis en 2009 par le Ministre de l’Ecologie, prévoyait notamment des battues administratives ou bien un assouplissement des règles de chasse. Les promesses n’ont pas été tenues. FNSEA / JA demandent dans les plus brefs délais le respect de ces engagements. Les agriculteurs ne peuvent plus accepter que leur travail soit saccagé.

Communiqué FNSEA et JA du 12 octobre 2012

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