La Confédération Paysanne vient de tenir une conférence de presse pour donner du retentissement au procès qu’elle a engagé contre l’A.G.P.B., l’A.G.P.M. et la FOPi devant le tribunal correctionnel de Toulouse pour « recel et discrimination syndicale » (sic) à l’occasion du prélèvement de cotisations.
Ce procès, qui doit s’ouvrir le 12 novembre, n’est que l’instrument, déplorable, d’un combat politique et syndical archaïque.
L’A.G.P.B., l’A.G.P.M. et la FOP font toute confiance à la justice pour que soit dit, après un débat contradictoire sérieux, et non à partir d’allégations grossières, ce qui doit l’être au sujet de cette prétendue infraction.
Elles tiennent seulement à préciser que jamais les agriculteurs n’ont cotisé contre leur gré et que ces cotisations, qui constituent leurs ressources, sont affectées à des services bénéficiant à tous les producteurs des filières blé, maïs, protéagineux et oléagineux, sans discrimination.
La Confédération Paysanne n’offre quant à elle aucun de ces services, tout en tirant par ailleurs l’essentiel de son financement de subsides publics.
Communique AGPM, AGPB et FOP du 8 novembre 2012
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