jeudi 10 janvier 2013

Répercussion des charges: la FNPL appelle les acteurs de la filière et les Pouvoirs publics à leur responsabilité

Réuni en conseil d’administration, ce jour, la FNPL a fait le constat que sa légitime revendication d’un prix du lait à 340 euros/1000 litres en janvier n’a pas été suivie par certaines entreprises laitières. Les industriels ne peuvent pas d’un côté nous assurer que l’année 2013 sera conforme à nos attentes concernant notre juste rémunération et rechigner à faire un effort dès le début de cette nouvelle année. C’est un signe dont les éleveurs laitiers ont besoin. Il ne s’agit pas pour la FNPL de faire preuve d’opportunisme électoral mais d’obtenir une répercussion de la hausse des charges subies par les éleveurs depuis de longs mois.

Le coût de l’alimentation animale pèse fortement sur le revenu des producteurs de lait. Le constat est sans appel si on se réfère aux revenus prévisionnels 2012. C’est une triste réalité : l’élevage est en queue de peloton.

Dans ce contexte, la FNPL appelle tous les maillons de la filière laitière à leur responsabilité. Les producteurs de lait ne peuvent pas être les seuls à se serrer la ceinture. Une meilleure répartition des marges, dans toute la filière laitière, est vitale.

Le marché français laitier ne fonctionne pas. D’un côté, des associations de consommateurs dénoncent la hausse des prix à la consommation des produits alimentaires. De l’autre, de trop nombreux producteurs de lait s’interrogent quant à leur avenir d’éleveur laitier.

Les relations de la grande distribution avec ses fournisseurs de l’agriculture (amont et intermédiaires) ne sont pas normales. Le seul rapport de force n’est pas la bonne méthode.

Il serait temps que les Pouvoirs publics, conscients que les producteurs de lait ne peuvent supporter ce marché de dupe, proposent des solutions concrètes.

La FNPL veut obtenir -avec son réseau- des transformateurs et de la grande distribution ce qui est juste : la répercussion de la hausse des charges subies par les producteurs de lait.

Communiqué FNPL du 10 janvier 2013

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