Mickaël Randoin et Gilles Cabart |
Dans un contexte économique difficile pour les éleveurs avicoles, Vendredi 22 février, Gilles Cabart,
secrétaire général adjoint de la
FNSEA03, et Mickaël Randoin, président de JA03, ont rencontré
la direction d’Auchan de Domérat pour les
sensibiliser au « manger français ».
Un contexte avicole difficile
Incertitudes sur la
pérennité de l’exportation, crise dramatique dans le secteur de la dinde avec
croissance permanente des importations qui remplacent progressivement la
production française, l’heure est grave pour la filière avicole. A cela
s’ajoute la faible répercussion des hausses des coûts de production liés à
l’alimentation animale et aux autres charges d’élevage sur le prix d’achat
sortie abattoir. 5.000 emplois dans la filière Volailles de chair française
(éleveurs, abattoirs, filière) sont en péril à très court terme. Depuis plusieurs mois, la section avicole de la FNSEA03 et
JA03 dénoncent cette grave crise économique. Les aviculteurs doivent pouvoir
vivre de leur métier et un prix rémunérateur passe par une meilleure
valorisation de la production française.
Accompagnons le consommateur dans son choix
Des études ont
montré que l’origine de la viande est un critère important dans l’acte d’achat
des consommateurs. A l'heure où le consommateur recherche des produits locaux
et de qualité, la section avicole de la FNSEA3 et JA03 sont étonnés de constater qu’Auchan
propose des volailles entières d’origine belge comme premier prix sans
équivalence française. Le consommateur doit avoir le choix d’acheter français
dans toutes les gammes.
Privilégions la qualité française
44% de la consommation de
poulet n’est pas d’origine française. Le
consommateur n’a plus d’assurance sur la provenance des produits qu’il
consomme. Le scandale de fraude d’étiquetage sur des produits transformés surgelés
a fortement ébranlé la confiance des consommateurs. Pour y remédier, les aviculteurs
français mettent tout en œuvre pour fournir à la filière des produits qui
répondent aux attentes de l’aval et des consommateurs de l’œuf à l’assiette.
Ils assurent une qualité sanitaire et gustative optimale, et une traçabilité
exemplaire de leurs animaux et de leurs pratiques.
Les chiffres de 2012 le confirment : les
Français aiment la viande de volaille. Poursuivrons alors nos efforts pour sauver l’aviculture française.
Section avicole FNSEA03
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