lundi 30 janvier 2012

Sommet du Végétal 2012 : le secteur des grandes cultures

Une délégation de l'Allier composée de
Claude Vanneau, Jean-Louis Laurent, Eric Foncelle
Nicolas Bonnefous, Gilles Cabart, Philippe Moret et
Jacques Boussillat a participé au Sommet du Végétal
Les producteurs français de céréales et d’oléo-protéagineux l’ont réaffirmé lors de leur congrès, le Sommet du Végétal, tenu à Dijon les 18 et 19 janvier : produire plus de grains pour répondre aux besoins du monde de demain exige de produire plus partout, c’est-à-dire autant en France et en Europe que dans les pays émergents et en développement. Ils ont souligné combien c’était un devoir pour eux-mêmes et pour notre pays, l’un des plus exportateurs de grains au monde, capable qui plus est de produire régulièrement à haut niveau année après année.
S’appuyant sur de nombreuses preuves de leur aptitude à produire plus et bien, les congressistes ont dénoncé vigoureusement l’état d’esprit qui se répand sournoisement aujourd’hui dans les milieux de la décision publique, selon lesquels pour produire bien, il faudrait produire moins. Fait de déni de la science, de défiance de principe vis-à-vis d’eux et d’inconscience des besoins des pays les moins bien pourvus, ce prêt-à-penser tend à restreindre toujours plus l’accès des producteurs de grains aux moyens de production et innovations grâce auxquels ils peuvent être performants. Ils le constatent dans toutes les régions à maintes occasions.
En conséquence, ORAMA appelle les Pouvoirs publics à fonder avant tout leurs comportements et décisions en matière environnementale sur l’expertise et sur une concertation sincère avec les agriculteurs, sur le terrain comme à l’échelle nationale. Les producteurs de céréales et d’oléoprotéagineux sont à même de leur fournir de nombreuses garanties, sur la base d’actions peu coûteuses, quant à leur volonté de produire plus et bien.
« Produire plus et bien, c’est prioritaire et c’est la seule voie satisfaisante pour l’économie des exploitations, pour l’économie générale, pour l’environnement et au regard des responsabilités de la France et de l’Europe en tant que fournisseurs mondiaux de denrées agricoles de base », a déclaré Philippe PINTA, président d’ORAMA.
La PAC et sa prochaine réforme doivent porter un tel projet. Ce n’est pas encore le cas dans les propositions actuelles de la Commission européenne. ORAMA a remis au Ministre de l’Agriculture un document visant à amender en ce sens ces propositions.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire