Philippe PINTA,
Président de l’AGPB, avait alerté Bruno LE MAIRE dès le 21 mars dernier sur
l’ampleur des conséquences du gel de février qui a frappé les grandes régions
céréalières du quart Nord-Est de la France. Depuis cette date, la gravité du
phénomène s’est largement amplifiée et atteint selon ARVALIS près de 600.000 Ha,
majoritairement du blé (350.000Ha). Cette situation totalement inédite justifie
une véritable prise en compte par le Gouvernement et des décisions de soutien
immédiates :
1. Déclaration de l’état de catastrophe climatique qui reconnaisse officiellement un phénomène climatique majeur par son
ampleur et ses conséquences.
2. Avance du paiement
des aides PAC au 16 octobre 2012 au lieu du 1er décembre
2012.
3. Aide exceptionnelle de 100€/ha, représentative d’une
contribution au coût du nouveau semis. Différents canaux financiers sont
imaginables y compris l’exonération de la Taxe sur le Foncier Non Bâti (TFNB).
4. Aucune
inéligibilité des aides PAC ni pénalité pour les cultures affectées par le gel en
cas de contrôle.
5. Adaptation des
obligations et paiement effectif de la Mesure Agro Environnementale dite « aide
rotationnelle » au titre de 2011/2012.
6. Aménagement des
conditions d’emploi de certains produits, nécessaires à une conduite
normale de la nouvelle culture de remplacement semée et au respect de certaines
MAE.
« Face au
désarroi des producteurs qui pourront perdre jusqu’à 500€/ha, l’heure doit être
à la décision, à Paris comme à Bruxelles » a déclaré Philippe PINTA à l’issue du Conseil
d’Administration tenu ce jour.
Communiqué AGPB
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