mercredi 4 juillet 2012

Des échanges constructifs entre Sylvie LE BRUN, Présidente de la SNFM, et la Section des fermiers 03 !

Belle reconnaissance pour la toute jeune Section des fermiers 03 que la présence de Sylvie LE BRUN, Présidente de la SNFM (Section nationale des fermiers et métayers), à une réunion d’échange sur la protection et la sécurisation du foncier agricole, le 3 juillet dernier.

 Sylvie LE BRUN, Présidente de la SNFM et Alain RATEL, Président de la Section des fermiers 03. Photo : FNSEA 03.

La SNFM et la Section des fermiers 03 réaffirment le caractère d’ordre public du statut du fermage
Près de 80% de la SAU française est exploitée par des fermiers. Depuis 1946, le statut du fermage est le cadre de référence en matière d’accès au foncier agricole et de relation entre bailleurs et preneurs. Il garantit la sécurité du fermier, une certaine stabilité et préserve sa liberté d’entreprendre.
En réaffirmant son caractère d’ordre public, la SNFM et la Section des fermiers 03 rappellent que propriétaires et exploitants ne disposent pas d’une liberté contractuelle totale pour déterminer les droits et obligations qui les lient. De cette façon, le statut du fermage assure l’indemnité au preneur sortant, l’encadrement des prix du fermage et la pérennité des exploitations.
L’agriculture française a énormément évolué en 60 ans. Cela suppose aujourd’hui une évolution du statut du fermage pour répondre au défi du renouvellement des générations tout en préservant son caractère d’ordre public. 

La compensation écologique 
La notion de compensation n'est pas nouvelle. Elle était déjà inscrite dans la loi du 10 juillet 1976 sur la protection de la nature. Avec l’article 230 de la loi Grenelle 2, cette notion prévoit que l’étude d’impact doit comprendre "les mesures proportionnées envisagées pour éviter, réduire et, lorsque c'est possible, compenser les effets négatifs notables du projet sur l'environnement ou la santé humaine".
Concrètement un maître d’ouvrage qui réalise une grande infrastructure doit compenser les effets de son action sur la biodiversité en achetant des droits à compensation. Ces droits seraient achetés auprès d’opérateurs agréés par l’Etat. Ces derniers créeraient des réserves de compensation où les milieux devront être restaurés et contractualiseraient des actions agro-environnementales avec des agriculteurs sur une durée de 30 ans.
La compensation écologique concernerait principalement des espaces agricoles. Face à cette « expropriation environnementale » qui suppose une baisse de revenu, comment maintenir la capacité de production des agriculteurs ?

D’autres sujets ont été abordés au cours de cette réunion : le bail rural cessible, la reprise des biens de famille par régime déclaratif, les baux à long terme, etc. Ils seront débattus au cours d’une prochaine réunion en octobre prochain.

SECTION DES FERMIERS 03

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