Le prix de l’alimentation animale s’envole et pendant ce temps le revenu des éleveurs dégringole. Toujours dans ce même temps, la grande distribution regarde passivement… Voilà la réalité d’aujourd’hui!
La FNSEA s’est fortement mobilisée il y a un an pour obtenir la signature d’un accord qui, pour la première fois, engageait la quasi-totalité des acteurs pour répercuter la hausse de l’alimentation dans les prix des produits alimentaires, c’est l’accord du 3 mai 2011.
Cet accord incite, à défaut de la rendre obligatoire, la réouverture des négociations commerciales lorsque deux conditions sont réunies :
- Une forte variation des prix de l’alimentation animale.
- Une évolution excessive de la part du coût de l’alimentation dans les prix du produit.
Dans ce contexte, et pour plus d’efficacité et de réactivité, l’observatoire des prix et des marges doit se saisir du réexamen des indicateurs dans les meilleurs délais.
L’observatoire mis en place par la LMA, fait son travail. A ce jour, pour la volaille, les seuils sont dépassés. Nous nous étonnons, pourtant, que ce ne soit pas encore le cas en porc et en bovin… Le dispositif mérite vraisemblablement un perfectionnement.
Dans le même esprit, comme nous le demandons depuis un an, il est temps d’élargir cet accord aux autres secteurs de l’élevage et en particulier au secteur laitier. C’est pourquoi, plus que jamais, la FNSEA appelle toutes les parties prenantes et le Gouvernement à se remobiliser autour de l’accord du 3 mai 2011.
Communiqué FNSEA du 16 juillet 2012
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