Avenir des entreprise du Groupe Doux Frais : Tout faire pour éviter le pire

Le Tribunal de Commerce de Quimper va examiner cet après-midi les offres de reprise des entreprises du Groupe Doux Frais

La CFA tient à rappeler ses demandes :
- les créances dues aux éleveurs doivent être intégralement réglées. La CFA rappelle que des engagements ont été pris par les dirigeants du groupe Doux pour un règlement à hauteur de 50 % payable en septembre. Ces engagements doivent être tenus et la CFA attend que des réponses concrètes soient apportées pour le solde.
- La cohérence des filières régionales de production et d’abattage doit être préservée afin de permettre le maintien des capacités de production et d’un maximum d’emplois. La CFA déplore qu’aucune offre sérieuse n’ait pu être faite pour la filière Doux du Nord-Pas de Calais.

L’examen des offres doit pouvoir se placer dans une approche globale de la filière avicole française et de son avenir sur l’ensemble du territoire.

La CFA ose espérer que le Tribunal de commerce tiendra compte de ces éléments dans sa décision dont la CFA avait souhaité qu’elle puisse être prise avec plus de recul pour laisser le temps nécessaire à la présentation d’offres de reprise complètes qui permettraient de mieux protéger la production et les emplois.

La CFA est une organisation professionnelle agricole, syndicat professionnel créé en 1945, qui rassemble les producteurs d’oeufs, de volailles de chair, de lapins, de palmipèdes à foie gras et d’autres espèces spécialisées rattachées à l’aviculture (gibier, pigeons, cailles, autruches, animaux à fourrure…). Elle regroupe des producteurs quelle que soit leur mode de production (standard, certifié, label rouge, bio…) et de commercialisation (sous contrat, vente directe…).

La CFA est constituée d’une soixantaine de sections départementales réunies également au niveau régional. La CFA adhère à la FNSEA et constitue l’association spécialisée pour l’aviculture et les productions rattachées.

Communiqué CFA du 5 septembre 2012