jeudi 6 septembre 2012

Les entreprises laitières sont-elles incapables de valoriser le fruit du travail des éleveurs laitiers ? L’Etat serait-il complice ?

Certes les marchés laitiers internationaux se sont dégradés au printemps mais les courbes se redressent. Cette dégradation n’aura duré que 6 mois. Avec le contexte climatique de 2012 (sécheresse aux USA…), nous devons préparer nos exploitations à répondre à une baisse de la production agricole mondiale.

Nous pouvons prévoir :
- la flambée des prix des matières premières, à laquelle nous sommes déjà contraints de faire face, en assumant des charges de production sans précédent,
- la demande croissante en lait, qui devrait constituer un contexte favorable pour le prix du lait…

Pourtant les entreprises laitières françaises sont dans une logique de baisser le prix aux producteurs, voire de prononcer des arrêts de collecte

Nous disons STOP !!!

Nous condamnons toutes les décisions unilatérales d’entreprises qui conduisent à une baisse du prix du lait aux producteurs ou à des arrêts de collecte.

Nous dénonçons l’attitude des entreprises qui, sous couvert de l’Etat et du sacrosaint « droit de la concurrence », feignent une division qui a pour seule conséquence la baisse du prix du lait.

Nous demandons l’application immédiate, pour la production laitière comme pour toutes les productions d’élevage, de l’accord obtenu le 3 mai 2011 par la FNSEA auprès des enseignes de distribution.

Il revient à l’état de prendre ses responsabilités en imposant des prix justes et une répartition équilibrée des marges. Puisqu’une entreprise ne peut pas revendre à perte, intégrer à la formation des prix, le coût de production d’un litre de lait, est indispensable.

Communiqué JA et FRSEA Massif Central du 5 septembre 2012

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