vendredi 5 octobre 2012

La FNPL déplore la fin de la taxe sur les dépassements de quotas et propose des solutions pour adapter l’offre à la demande

Le Ministre de l’Agriculture vient d’officialiser la suppression de la Taxe Fiscale Affectée qui permettait une gestion plus fine de l’offre de lait en lien avec les marchés au plan national.
A trois campagnes de la fin des quotas, la FNPL regrette que le système national de gestion des quotas qu’elle avait imaginé et permis de mettre en place depuis la fin des années 1980 soit subitement abrogé.

Celui-ci, unique en Europe, permettait à la fois un meilleur ajustement de la production laitière par rapport à ses valorisations, mais aussi l’utilisation des fonds, ainsi récoltés, pour accompagner plus dignement les producteurs qui souhaitaient cesser leur activité.

Il avait notamment permis en 2009 de mieux maîtriser l’offre et donc de permettre à la FNPL de négocier un prix du lait très largement au-dessus de l’environnement européen.
La FNPL rappelle son attachement à la recherche de la meilleure adéquation possible entre la production et ses débouchés valorisants.

Aujourd’hui, il convient que les entreprises, recherchent avec les organisations de producteurs pour les privés, et les sociétaires pour les coopératives, les systèmes les mieux adaptés à cet objectif dans le cadre contractuel. Des solutions existent, certaines sont déjà de fait dans les contrats.

Mais la FNPL rappelle également que l’Europe doit apporter des solutions sur la question des volumes mis en marché, permettant des prix rémunérateurs aux éleveurs. C’est pourquoi, face à la disparition des quotas, elle a proposé la mise en place d’un dispositif de régulation efficace en cas de crise du secteur dans le cadre de la réforme de la PAC.

Communiqué FNPL du 4 octobre 2012

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