lundi 12 novembre 2012

Moratoire sur les zones vulnérables !

Vendredi 9 novembre, une ultime réunion s’est tenue avec l’administration sur l’extension des zones vulnérables. Nous sommes venus de toutes les régions du bassin Loire-Bretagne pour faire valoir nos positions devant M. le préfet et M. le directeur de la DREAL.

Mais l’administration reste campée sur ses positions concernant l’eutrophisation. Malgré l’absence d’arguments scientifiques convaincants, on nous impose un classement selon des critères obscurs, soit disant dans le but d’éviter les marées vertes, mais en fait surtout destiné à contenter Bruxelles.
C’est inacceptable. Nous refusons que les agriculteurs et l’agriculture soient malmenés de la sorte et sans raison pertinente. C’est pourquoi nous demandons instamment un moratoire sur la prise en compte de l’eutrophisation marine pour le classement zones vulnérables. Un classement sur ce critère ne pourra être envisagé qu’après des travaux scientifiques et juridiques cohérents.
Plus largement, le projet d’extension des zones vulnérables touche particulièrement des régions d’élevage en bassin Loire-Bretagne. Nous exigeons donc un plan « bâtiment » à la hauteur des enjeux pour l’élevage, tenant compte de la crise actuelle des productions animales.
Communiqué des FRSEA Auvergne, Basse-Normandie, Bourgogne, Bretagne, Centre, Limousin, Pays de Loire, Poitou-Charentes et Rhône-Alpes du 12 novembre 2012

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