Mais l’administration
reste campée sur ses positions concernant l’eutrophisation. Malgré l’absence
d’arguments scientifiques convaincants, on nous impose un classement selon des
critères obscurs, soit disant dans le but d’éviter les marées vertes, mais en
fait surtout destiné à contenter Bruxelles.
C’est inacceptable. Nous
refusons que les agriculteurs et l’agriculture soient malmenés de la sorte et
sans raison pertinente. C’est pourquoi nous demandons instamment un moratoire
sur la prise en compte de l’eutrophisation marine pour le classement zones
vulnérables. Un classement sur ce critère ne pourra être envisagé qu’après des
travaux scientifiques et juridiques cohérents.
Plus largement, le projet
d’extension des zones vulnérables touche particulièrement des régions d’élevage
en bassin Loire-Bretagne. Nous exigeons donc un plan « bâtiment » à la hauteur
des enjeux pour l’élevage, tenant compte de la crise actuelle des productions
animales.
Communiqué des FRSEA Auvergne,
Basse-Normandie, Bourgogne, Bretagne, Centre, Limousin, Pays de Loire,
Poitou-Charentes et Rhône-Alpes du 12 novembre 2012
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