vendredi 22 février 2013

Fraude sur la viande en plats cuisinés : table ronde du 21 février 2013

En introduction, les trois ministres (Stéphane LE FOLL, Benoist HAMON et Guillaume GARROT) qui coprésidaient cette table ronde ont clairement affiché l’objectif de la réunion : marquer une nouvelle étape dans l’information du consommateur en anticipant l’extension de l’étiquetage de l’origine aux produits à base de viande et aux plats préparés qui ne peut être, dans le respect du cadre communautaire actuel, rendu obligatoire par voie réglementaire.
INTERBEV, par la voix de son Président Dominique LANGLOIS a demandé « solennellement, au nom de la filière, que les informations transmises, y compris aux industriels des plats préparés, soient reprises pour étiqueter l’origine de la viande présente dans les plats préparés et les produits à base de viande et répondre ainsi à la demande légitime du consommateur ».
Pierre CHEVALIER, au titre de la FNB a insisté sur la position unanime des organisations professionnelles d’INTERBEV qui répond à la demande des consommateurs comme le souligne le communiqué commun UFC QUE CHOISIR – FNB du 20 février. Il a également démontré que l’étiquetage de l’origine de la viande dans les produits à base de viande ne se heurtait aucunement à une problématique de prix.
COOP de France et INAPORC se sont déclarés favorables à l’extension de l’origine de la viande aux produits transformés.
FCD a déclaré entendre « la demande des consommateurs, de la filière et des Ministres, et nous vous accompagnerons dans cette démarche qui doit être volontaire et encouragée dans ce sens » et a souligné un ensemble de sujets à régler : champ d’application (% de viande présente), questions techniques (approvisionnement, gestion des Marques Distributeurs avec plusieurs fabricants), l’absence de distorsions de concurrence, contrôles (référentiel fournisseurs, coordination des contrôles, partage des coûts).
Pour l’ANIA, la problématique de l’étiquetage de l’origine est une démarche individuelle d’entreprise. Elle n’est donc pas favorable à une démarche collective qui s’apparenterait à une mesure protectionniste en violation des règles du marché unique et qui ne peut être arrêtée que dans un cadre communautaire. L’ANIA a émis deux propositions : 1) renforcer les contrôles de la DGCCRF, 2) établir une charte collective des autocontrôles reposant sur l’observation d’indicateurs à préciser.
Les industriels de la charcuterie, des surgelés et des conserves ont exprimé une position défavorable à l’étiquetage de l’origine.
En synthèse, les Ministres ont défini les actions à entreprendre rapidement (cf : communiqué de presse interministériel) :
1)    Accélérer les travaux européens sur l’étiquetage

2)    S’engager dans un étiquetage volontaire

3)    Etablir une Charte collective des autocontrôles

4)    Définir la qualité des matières premières utilisées dans les plats préparés et les produits à base de viande.

Communiqué FNB du  21 février 2013

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