Les producteurs de
blé1 et de maïs2 proposeront à la décision de leurs Conseils d’Administration
du 11 septembre prochain un plan d’action ambitieux qui s’articule autour des
axes suivants :
1. Face à la demande mondiale en fort
développement, il faut produire plus, ce qui participera en outre
à la croissance de la France
et à l’équilibre de sa balance commerciale ;
2. Simultanément, ils s’engagent à produire avec un moindre impact
environnemental, ce que les innovations technologiques permettent ;
3. Face à la volatilité des cours, les céréaliers proposent de développer une politique contractuelle qui lisse les fluctuations excessives du marché, sur la base de l’accord du 15 juin 2011 passé entre céréaliers, organismes stockeurs, fabricants d’aliments et éleveurs ;
4. Dans un contexte de prix mondiaux élevés, ils se proposent de constituer un Fonds de Solidarité Structurel Céréaliers Éleveurs, alimenté par une contribution volontaire des céréaliers et destiné à financer des actions structurelles.
3. Face à la volatilité des cours, les céréaliers proposent de développer une politique contractuelle qui lisse les fluctuations excessives du marché, sur la base de l’accord du 15 juin 2011 passé entre céréaliers, organismes stockeurs, fabricants d’aliments et éleveurs ;
4. Dans un contexte de prix mondiaux élevés, ils se proposent de constituer un Fonds de Solidarité Structurel Céréaliers Éleveurs, alimenté par une contribution volontaire des céréaliers et destiné à financer des actions structurelles.
Pour leur permettre de prendre de tels engagements, ils demandent :
5. La possibilité de développer
un système d’auto‐assurance qui lisse leurs revenus d’une année à l’autre
au travers d’une refonte du mécanisme existant de Dotation Pour Aléas (DPA) pour
disposer eux‐mêmes de l’indispensable visibilité en cas de retournement de
marché ;
6. Une
disponibilité responsable des moyens de productions indispensables à
la régularité de la production, qui permette de produire plus avec moins
d’impact (engrais, phytosanitaires, eau).
7. Enfin l’assurance
que la réforme de la PAC
2014‐2020 soit l’occasion d’une gestion des aides européennes qui respecte
la productivité et ne crée ni rupture dans sa mise en œuvre, ni distorsions
avec nos partenaires européens, notamment allemands.
« Nous proposerons ce plan d’action ambitieux à nos instances dirigeantes,
pour décision, dès le 11 septembre prochain. Nous attendons du Gouvernement
qu’il réponde aux questions de sa compétence afin de rendre ce plan d’actions
possible et opérationnel. Par cette approche audacieuse, les céréaliers
veulent, face à une situation exceptionnelle, être force de proposition et
source de solidarité.» ont déclaré Philippe PINTA,
président de l’AGPB, et Christophe TERRAIN, président de l’AGPM,
à l’issue d’une rencontre au sommet.
Communiqué AGPB et AGPM
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire