La
fraude sur la nature de la viande dans les plats cuisinés exige des décisions
fortes pour restaurer la confiance des consommateurs vis-à-vis de ces produits,
et se donner les meilleures garanties d’une plus grande rigueur et d’un
encadrement strictement contrôlé des opérateurs.
Il
n’est pas admissible que l’ensemble des produits litigieux n’ait pas été retiré
des rayons, plusieurs jours après la mise à jour de cette affaire. Il s’agit en
premier lieu des produits fournis par l’entreprise Comigel. Mais le retrait
doit être systématique pour toutes les marques de plats cuisinés, et toutes les
marques distributeurs des GMS, à chaque fois que l’origine de la viande n’est
pas attestée.
La
mention du pays d’origine de la viande bovine (spécifiant où l’animal est né,
où l’animal a été élevé, où l’animal a été abattu) doit devenir obligatoire sans
délai dans les plats cuisinées, à l’identique des obligations en vigueur pour
la viande bovine non-transformée. Les éleveurs attendent des décisions des
pouvoirs publics et de la filière immédiatement sur ce point majeur, et ne
pourront admettre des tergiversations.
Soit
la décision est prise au plan communautaire lors de la réunion à Bruxelles ce
soir sur le sujet, soit la France doit prendre elle-même les dispositions
indispensables face à la crise qui secoue l’ensemble de la filière, et
scandalise autant les consommateurs que les éleveurs.
Enfin,
les éleveurs en ont assez de la mention « fabriqué en France » qui ne
dit rien sur l’origine de la viande, et fausse la perception des consommateurs.
En conséquence, la FNB invite fermement l’ensemble des marques de produits
cuisinés et marques de distributeurs GMS, à s’approvisionner en viande française sans
délai, et matérialiser cet engagement par le « logo VBF » (= né,
élevé et abattu en France) sur tous les plats cuisinés. La FNB demandera une
rencontre dans les prochains jours avec ces acteurs de la filière.
Communiqué FNB du 13 février 2013
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